Les propositions : Nature des phrases

1-Généralités

Dans la langue française, chaque fois qu'un verbe est conjugué, on dit qu'il y a une PHRASE .

exemple : toc toc !    Entrez ! ("Entrez" est une phrase).

Si une phrase est seule, isolée, (terminée par un point ou un point virgule) on dit qu'elle est INDEPENDANTE.

Exemple : Je marche. Il pleut = " je marche " " il pleut " sont deux propositions indépendantes.

Si ces 2 phrases sont séparées par une virgule, on dira qu'elles sont indépendantes JUXTAPOSEES ( je marche, il pleut)

2- Remarques

Pour "relier" ces deux phrases entre elles, il faut OBLIGATOIREMENT "quelque chose" entre les deux ; au choix :

a- une conjonction de coordination

exemple : Il pleut et je marche. On dit que : "et je marche" est une Proposition coordonnée( tout simplement parce qu'elle commence par la conjonction de coordination et).

b- une conjonction de subordination

exemple : Il pleut pendant que je marche. On dit que : " pendant que je marche" est une Proposition subordonnée conjonctive (tout simplement parce qu'elle commence par la conjonction de subordination pendant que )

c- un pronom relatif

exemple : Je marche sous la pluie qui tombe. On dit que: " qui tombe" est une Proposition subordonnée relative (tout simplement parce qu'elle commence par le pronom relatif  qui)

Même si cela n'a apparemment pas beaucoup de sens,

IL EST URGENT D'APPRENDRE PAR COEUR LA LISTE DES MOTS

( pronoms, conjonctions de coordination etc... Les amis-mots quoi !)...

Vous pourrez ainsi facilement reconnaître la NATURE DES PHRASES...

car la NATURE DE LA PHRASE dépend toujours du mot qui l'introduit !

IMPORTANT

La phrase "qui reste" est nommée proposition PRINCIPALE (puisque l'autre "dépend d'elle"). Attention : on reconnaît une proposition PRINCIPALE car elle peut vivre toute seule.

exemples dans les phrases ci-dessus : "il pleut" et"je marche sous la pluie" sont des propositions principales car on peut les employer seules..

3- Approfondissements

Outre les trois propositions ci-dessus (qui sont les plus courantes), on peut ajouter à une proposition principale :

1- un verbe à l'infinitif pour obtenir une proposition infinitive

Je pense partir lundi. On dit que : "Partir lundi"est une Proposition infinitive ( et elle dépend de la proposition principale "Je pense")

Nota : On peut remplacer la proposition infinitive par une subordonnée conjonctive Je pense que je partirai lundi.

2- un VERBE au Gérondif pour obtenir une proposition au Gérondif :

Je pars en fermant la porte. On dit que : En fermant la porte est une proposition au Gérondif ("gérondive" c'est pas top !)

Nota : On dira plutôt complément circonstanciel (ici CC de MANIERE).

3- un VERBE au Participe présent  pour obtenir une Proposition Participiale :

La pluie ayant cessé, je me promène. On dit que : La pluie ayant cessé est une Proposition Participiale.

Nota : participe présent et gérondif se ressemblent. Pour ne pas les confondre, noter la présence (presque) toujours du " en " au gérondif. De plus, le gérondif a une valeur de verbe, alors que le participe présent a une valeur d'adjectif.

Exemple : participe présent = je rencontre Paul sortant (c'est Paul qui sort) / Gérondif = je rencontre Paul en sortant (C'est moi qui sors)

Attention, toutes ces propositions

- ont une fonction de phrase=> Cliquer ici

- mais comme elles sont souvent équivalentes à des Compléments circonstanciels ; elles peuvent aussi avoir une FONCTION "simple"(COD, COI, Cc cause, but, manière etc.)

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